La chasse aux baleines

                 LA CHASSE AUX  BALEINES

 

POURQUOI?

La chasse à la baleine attire pour plusieurs raisons économiques récurrentes :

  • la nourriture (une baleine apporte une quantité importante de protéines et de graisse). La viande salée est consommée.
  • l'huile (chauffage, éclairage, cuisine). L'huile de cachalot sert à lubrifier les machines travaillant à grande vitesse et demandant des mécanismes de haute précision. L'huile de rorqual était utilisée pour éclairer les villes. Un rorqual bleu de 26 mètres produit 27 tonnes d'huile.
  • les os sont utilisés comme matériau.
  • les fanons sont utilisés grâce à leur résistance et à leur flexibilité jusqu'au XIXe siècle pour fabriquer des baleines de parapluie et des corsets.
  • le cuir est utilisée pour fabriquer des ceintures
  • les intestins séchés utilisés pour réaliser des cordages.
  • les produits cosmétiques dérivés.
  • les produits pharmaceutiques dérivés.
  • l'ambre gris fournit par le cachalot servait à fixer les parfums. On lui donnait aussi des vertus aphrodisiaques au XVIIe siècle.
  • le spermaceti est de l'huile extraite du crâne du cachalot et servait à fabriquer des bougies.

 

L'IMPACT SUR LES BALEINES

Mais l'augmentation du nombre de prises a conduit à une raréfaction de la ressource poursuivie. Pour donner des ordres de grandeur, la moyenne annuelle d'animaux capturés, faible avant 1880, s'élève à 1 500 dès les années 1890, à 10 000 après 1910 et jusqu'à 50 000 dans les années 1930.[réf. nécessaire]

Les populations de baleines se sont alors réduites dans d'importantes proportions. De nombreuses espèces de baleines furent considérées comme en voie de disparition par l'effet de la chasse intensive.

JARPA: programme de recherche scientifique japonais

L'objectif du Japon est la reprise de la chasse commerciale à la baleine, et sa politique se base sur des arguments scientifiques, de droit international, et de diversité culturelle[5]. Le Japon juge les oppositions qu'il rencontre sur ses programmes de recherche employant des méthodes létales comme des réactions émotives et anti-baleinières, basées sur le malentendu et la désinformation, et visant à l'arrêt total de la chasse commerciale et scientifique. Il considère que ces oppositions nuisent à la tenue de négociations internationales et provoquent des dysfonctionnements et conflits au sein de la CBI.

Le Japon a débuté son programme de recherche dans l'Antarctique (JARPA) en 1987/1988, afin de collecter des informations sur la structure des stocks et la biologie des baleines, dans le but de reprendre à terme la chasse commerciale à la baleine de façon durable. Ce programme de recherche a été prolongé par le programme JARPA II en 2005/2006. Le Japon se fonde sur la règlementation de la CBI pour conduire son programme, les membres de la CBI ayant le droit selon l'article 8 de la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine (CIRCB) d'émettre des permis spéciaux de chasse scientifique, et affirme que c'est le règlement de la CIRCB qui exige que la viande de baleine issue de cette chasse soit utilisée autant que possible. Le Japon poursuit le but fixé par la CBI d’assurer « la conservation judicieuse de l'espèce baleinière et, partant, de rendre possible le développement ordonné de l’industrie baleinière » [6].

De 1987 à 2006, 182 documents scientifiques ont été présentés à la CBI, et 91 articles ont été publiés[5]. Le programme JARPA concernait la chasse à la Baleine de Minke (ou rorqual de Minke, ou petit rorqual). Le Japon lance en 2005 le programme JARPA II qui ajoute des quotas pour deux nouvelles espèces : baleine à bosse et rorqual commun. Le gouvernement japonais acceptera toutefois de suspendre le quotat des baleines à bosse tant que les discussions sur le "Futur de la CBI" sont en cours[5]. En 2004/2005, le prélèvement annuel effectué par la recherche scientifique japonaise s'élevait à environ 400 spécimens de rorquals de Minke antarctiques, pour un total de capture d'environ 6 777 depuis 1987/1988[7]. Se basant sur les résultats de ses recherches, le Japon a demandé sans succès la levée du moratoire sur la chasse commerciale à la baleine, et exprimé l'intention d'augmenter ses prélèvements dans un cadre scientifique jusqu'à 850 rorquals de Minke antarctiques par an.

extrait de wikipédia

merci d'avoir lu!!!



01/01/2010
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